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05 décembre 2010

Juste à temps pour Noël

Le choix des lutins pour Noël !

 

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Tam-Tam et Piccolo Tome 4 ; Juste à temps pour Noël ; Holly Hobbie ; Adapté de l’anglais : Françoise Varillon ; Editions Gautier-Languereau, novembre 2008, 10 €

 

Tam-Tam est un délicieux petit cochon  qui a pour meilleur ami Piccolo. Ils habitent Petit Bois de Coq en Pâte. Il est parti en Ecosse pour les cent ans de sa vieille tante Symphonie, mais il compte bien être revenu à temps pour le jour de Noël. Mais quand la météo complique les choses… Ce livre délicieux tant par l’histoire que les illustrations est celui d’une amitié, d’un préparatif de Noël, d’un voyage de retour mouvementé et difficile et d’une rencontre magique. L’album parfait pour attendre Noël pour petits et grands. Un réel bonheur pour les yeux et les oreilles. A ajouter sur la liste de toute urgence.

 

 

Louise

 

02 décembre 2010

Echo et Narcisse : les illustrations !

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Après la chronique (cliquez sur la couverture) , quelques illustrations pour vous donner envie d'aller plus loin avec ce magnifique album !

 

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Illustrations : Merci et avec l'aimable autorisation des éditions 400 coups. Tous droits réservés! 

 

Jean-Luc

Interview Simon Moreau, illustrateur de la pêche à la lanterne

Simon Moreau est l'illustrateur de La pêche à la lanterne l'album des éditions chocolat jeunesse dont nous vous avons parlé il y a quelques jours. Il a eu la gentillesse de répondre à nos questions. Voici son interview. Toutes les images renvoient bien évidemment à la chronique du livre ou à son site

 

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1. Bonjour Simon, pourriez vous vous présenter pour nos lecteurs ?

 Bonjour, alors attention préparez la voix de 1930 et le ventilo pour faire le bruit de la camera... 

Après un lycée en Arts Appliqués (E.S.AA.T de Roubaix), j'ai fait deux ans de DMA (Diplôme des Métiers d'Arts - E.S.A.A.T) où j'ai appris l'animation traditionnelle (2D) et ai développé un projet de court métrage nommé "Lili", comprenant une bible graphique complète (story board, turn-around des personnages, recherches graphiques, etc) et un plan finalisé du film.

La méthode que j'avais utilisé à l'époque pour faire ce plan a joué un rôle très important pour la suite de mon parcours : nous avions 2 à 3 heures par semaine d'apprentissage d' un logiciel 3D. Etant pratiquement l'un des seuls élèves à venir à cette matière, elle fut rapidement supprimée. Je décide alors malgré tout de continuer à apprendre ce logiciel en autodidacte et avec l'aide de mon professeur. Fasciné par la 3D et ses possibilités, je décide d'utiliser cette technique pour mon film. J'ai donc modélisé mes personnages, textures, skinning... mais pas de rendu d'image.

 

Car j'avais dès le départ dans l'idée d'utiliser la 3D comme base de rotoscopie. J'ai donc imprimé image par image mon plan 3D, puis l'ai retouché intégralement aux crayons de couleurs et à l'acrylique. Passer d'une image numérique à une image "traditionnelle", c'est cette technique que j'applique encore aujourd'hui et que j'ai fait évoluer. 

Par la suite j'ai voulu acquérir de vraies bases solides en 3D et j'ai passé le concours d'entrée en cycle supérieur d'infographie à Supinfocom Valenciennes. Durant la deuxième année du cursus, j'ai réalisé avec Bastien Dubois et Joris Bacquet un court métrage de 7 minutes intitulé "AH". 

Avec ce court métrage en poche, j'ai emménagé à Paris et j'ai travaillé durant trois ans

où j'ai créé et coréalisé avec Joris divers jingles publicités et génériques d'Èmissions TV tels que NRJ12, DAS VIERTE, STAR CHANNEL, "M6 maison à vendre" ou encore "L'édition Spéciale" de CANAL+... 

Voulant revenir à mes premiers amours, le dessin et l'illustration, je me suis installé à mon compte et j'ai développé plusieurs projets de livres pour enfants dont l'histoire de "Lili" adaptée pour l'occasion. J'ai ainsi rencontré, au salon du livre de Montreuil 2009, Raphaël Baud des Editions Chocolat! Jeunesse qui m'a fait confiance et m'a permis de réaliser mon rêve, sortir un livre !

 

"Lili" devient alors "La pêche à la lanterne", cependant ce nom restera pour la luciole.

 

2. Vous avez illustré "La pêche à la lanterne" sur un texte de Mathieu Sabarly. Nous on veut tout savoir : comment avez vous travaillé , Le connaissiez vous ? Qui de l'illustrateur ou du conteur mène la danse ?

Du coup, Raphaël avait aimé un univers et un style graphique mais aussi un scénario. Bien évidemment cela ne reste qu'un texte explicatif de base et ne peut surement pas servir de texte littéraire. N'ayant aucun talent pour l'Ècriture, c'est très naturellement que la nécessité de faire appel à un auteur s'est fait ressentir. Raphaël m'a alors proposé de collaborer avec Mathieu, avec qui il travaille souvent et qui connaît bien le style "Chocolat!". Afin que Mathieu sache ce que chaque image raconte et le déroulement des actions, je lui ai dans un premier temps, envoyé le découpage du livre sous forme de croquis.

Il faudra lui demander son avis, mais je pense que l'exercice dans ce sens la est assez difficile car l'enjeu est de savoir quoi raconter d'autre que ce qui se passe visuellement, une "redite" ne suffit pas. Pour ma part c'était presque impossible car j'avais crée cette histoire à la base pour qu'elle soit muette et que l'action se suffise à elle même, c'est pour cela que l'intervention d'une nouvelle personne "fraiche" sur le projet Ètait indispensable.

A ma grande surprise et Èvidemment très grande joie, Mathieu m'avait envoyé une première version du texte quasi parfaite ! C'est à ce moment l‡ que je me suis rendu compte de l'importance du texte, ce qu'il apporte à l'image et du talent qu'il faut avoir pour le créer. Mathieu a répondu à l'exercice avec brio car il a donné une vraie profondeur à l'histoire. Par exemple, j'ai beaucoup aimé le fait que Martin (le petit pêcheur à la lanterne) parle de son père. Chose a laquelle je n'avais jamais pensé. Cela permet d'en savoir plus sur le personnage, sur son passé, ses Èmotions et aussi de donner de la complicité avec un autre personnage qu'on ne voit jamais à l'image.

Et puis le style d'écriture de Mathieu très poétique mais aussi très simple, direct, sans artifices, on ne tombe jamais dans le gnangnan. Martin parle au lecteur directement et nous raconte l'histoire avec des mots assez familiers, cela donne énormément de tendresse pour ce duo garçon/luciole. Merci Mathieu ! 

3. Ce conte frise parfois le fantastique avec Lili mi libellule mi machine et la fin lorsque Martin monte sur l'Èchelle à la recherche de la plus belle Ètoile. On pense à ce moment au film Nocturna, la nuit magique. Un hasard, une référence assumée ?

J'ai inventé l'histoire en 2003, en DMA donc, dans une classe assez passionnée par l'animation 2D.

Et dès qu'il y avait un nouveau « trailer » de dessin animé, tout le monde se précipitait pour le voir. Cette année là, tout le monde avait été bluffé par le teaser de Nocturna.

Ce qui est fou, c'est qu'il a influencé pas mal de monde juste avec ces extraits, car le film est sorti bien après en 2008 et il est un peu passé inaperçu en France.

Mais oui et c'est totalement assumé, j'ai été très influencé par Nocturna. Si je devais citer d'autre fortes influences je dirais aussi "La cité des enfants perdus" de Jean-Pierre Jeunet, "Princesse Mononoké" de Hayao Miyazaki, "Peter Pan" de Régis Loisel, "Les gardiens du Maser" de Frezzato et l'album musical "Ágætis byrjun" de Sigur Rós, groupe islandais.

J'ai aussi été très guidé par la musique de mon frère (Mathieu Moreau) créée à l'époque à la guitare pour le projet de court métrage "Lili", elle m'a beaucoup inspiré et ému.

Bon sinon j'avoue j'ai inventé cette histoire pour plaire à mon amie, comme un poème dessiné... et ben oui c'est comme ça !

De toutes ces influences, informations, expériences...après avoir fait une espèce de gros "shaker" dans ma tête, j'espère n'en n'avoir extrait que l'essence et développé un univers personnel.

4. C'est une histoire étrange, douce et parfois inquiétante que celle de ce petit garçon seul sur son étang, avec sa Lili et ce fond vert sombre en permanence. Pourtant on se sent bien dans cette histoire et à aucun moment on ne se sent inquiet, mal à l'aise. Comment crée-t-on une atmosphère ?

Pour moi créer une atmosphère passe par l'histoire et surtout ses symboliques. Ici la luciole symbolise la lumière dans les ténèbres, l'espoir. Nous ne sommes pas inquiets dans cet univers car il est familier, on l'a déjà vécu étant enfant dans notre lit regardant cette veilleuse brillante et rassurante.

Ensuite le texte donne le ton, le fait qu'il soit poétique et décrive une histoire d'amitié et d'amour, le petit garçon et la luciole s'entraident et comptent l'un sur l'autre, cela conforte cette idée d'optimisme dans un univers sombre.

Les cadrages sont aussi très importants, pour moi comme au cinéma, le cadrage raconte quelque chose. Par exemple une image en contre-plongée est plus impressionnante, dramatique qu'une image en plongée qui décrit plutôt une situation, une vue globale.

Pour ce qui est de l'image pure, et de la dominante verte qui donne un côté fantastique, je l'ai utilise car j'aime le fait qu'elle soit une vraie intention graphique. Elle est artificielle et irréelle donc forcément intentionnelle. Cette histoire est donc inventée, ce qui est rassurant. Mais on ne peut ignorer que cette couleur est très codée et souvent utilisée pour les histoires d'épouvante ou les films de vampires, cela donne une espèce de brouillard un peu nauséabond assez inquiétant.

J'ai essayé de contrecarrer ce sentiment oppressant par une vue assez nette donnée par une nuit claire parsemée d'Ètoiles scintillantes, des nuages gonflés, aux formes rondes et les roseaux qui donnent un petit indice sur la proximité de la terre ferme. Mais c'est surtout grâce à la couleur très chaude jaune orangée de la luciole que j'ai pu égayer l'image.

Cette couleur est très apaisante mais lorsque la luciole s'éteint, l'univers n'est plus éclairé que par les étoiles. C'est au moment le plus angoissant de l'histoire que le personnage fait découvrir au lecteur un deuxième univers encore plus poétique. Le personnage sait ce qu'il fait, il connait son environnement et nous sécurise par la même occasion. 

Finalement, le seul vrai danger vient des eaux sombres et de ses habitants : des gros poissons rouges qui n'écoutent finalement bien que leur instinct et ne sont pas foncièrement méchants.

 

5. Comment travaillez vous ? De pages en pages, Lily est la source principale de lumière au point de pratiquement disparaître quand elle est en danger. Comment parvient-on à créer la lumière dans une page ?

Je fais beaucoup de recherches dans un premier temps en séparant bien les taches comme on le fait pour un film d'animation. Je fais des recherches de décors, couleurs, personnages et en ne me limitant pas à une seule technique et support. Je peux très bien faire une série de croquis aux crayons gris sur un carnet, puis faire une toile aux acryliques ou encore modéliser un personnage en 3D pour mieux m'approprier ses volumes et les comprendre. La 3D m'aide aussi beaucoup pour les cadrages, comme une sorte de maquette en carton ou je peux me balader librement. Après les "ingrédients" sélectionnés je m'arrête sur un style graphique et une palette de couleurs, car j'aime qu'un univers soit cohérent.

Ensuite, je fais le découpage du livre en croquis, aux crayons gris.

Dans cette étape j'établi la composition, le cadrage final de chaque illustration et choisis quelles pages sont simples ou doubles.

Après validation de Raphaël, et réception du texte de Mathieu.

Je fais les changements nécessaires par exemple au début le petit garçon avait un sweat-shirt à capuche et des baskets, Raphaël trouvant cela trop contemporain m'a demandé de lui trouver quelque chose de plus intemporel, j'ai donc remplacé le sweat par un pull flottant et les baskets par des bottes assez simples. Finalement c'est bien mieux comme ça et ça lui donne un p'tit côté "pirate" attachant.

 

Je scanne tous les dessins et je procède à une mise en couleur rapide dans Photoshop (le fameux logiciel de retouche d'images).

Une fois les couleurs "placées", j'imprime mon illustration au format A3 sur papier canson que je retouche intégralement aux crayons de couleurs. Cela me permet de ne me concentrer que sur la mise en couleur et les détails et ainsi être très efficace. Car une fois imprimée, une illustration peut prendre entre un ou deux jours selon les cas à être crayonnée (j'vous raconte pas le stock de crayons verts !).

Je scanne le résultat, règle les contrastes dans photoshop puis gomme deux trois poussières et imperfections.

Pourquoi autant d'étapes ? car c'est rapide et important pour moi d'avoir un résultat "fait main" qui ne soit pas un effet puisque c'est vraiment du travail à la main".

Pour ce qui est de la lumière, c'est vrai que la luciole m'as permis de jouer avec les clairs-obscurs et l'ambiance générale au fil du récit. Pour gérer la lumière dans une page, j'ai essayé de ne pas trop me compliquer la tache. Ici j'ai donc deux sources de lumières : les Ètoiles, constantes et qui de loin créent une unité. Elles donnent une direction de lumière qui vient du dessus, elles créent l'atmosphère du ciel mais permettent aussi de "déboucher" du noir les volumes, les faire ressortir. La lumière vient taper les personnages ou le bateau par exemple et donner un liseré vert sur les côtés non éclairés par la luciole. La première source lumineuse étant définie, je peux me concentrer pleinement sur la deuxième source qui est la plus forte (car la plus proche des personnages) : la luciole. Je juge sa zone d'impact (jusqu'où va-t-elle) et son intensité variable selon les situations (allumée ou non).

Pour obtenir une lumière intense, je pars du blanc soutenu vers un dégradé jaune qui termine en orangé pour se fondre dans les verts. Au contraire lorsque la luciole est presque éteinte, j'élimine presque tous les blancs et applique plus discrètement les touches de jaune-orange.

De manière générale, j'ai utilisé des couleurs très foncées sur toute l'image pour que les blancs et donc la lumière contraste très fortement et donne cette impression de brillance.

 

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6. Quelles sont vos sources d'inspiration ? Vos modèles ? Vos projets ?

La musique m'inspire et me fait rêver, des artistes comme "Antony and the johnsons", "Elliott Smith" ou les albums  solo de "John Frusciante" (guitariste des Red hot Chili Peppers) me transportent. Je ne fais pas l'effort de traduire ces musiques anglophones ou de langues étrangères pour laisser libre court à mon imagination. Aucun élément ne vient désigner comment doivent être mes images.

Evidemment, il y a des peintres qui me fascinent comme "William Turner" pour le dynamisme de ses compositions ou "Toulouse Lautrec" pour ses couleurs incroyables et audacieuses. "H.R Giger" pour son originalité, mais aussi plus récemment "MarK Ryden" pour ses "bonbons" acides et "James Jean" pour sa maitrise exceptionnelle du dessin.

Je lis énormément de bandes dessinées et je suis très admiratif de "Juanjo Guarnido", "Régis Loisel", "Frank Miller", "Bruce Timm", "Enki Bilal", "Jamie Hewlett", "Barbucci et Canepa", "Nicolas de Crécy", "Christophe Blain", "Winshluss" et j'en oublie...

J'ai aimé plus tardivement, après un long apprentissage, la culture japonaise. Si bien que j'ai dorénavant bien du mal à m'en passer. De "Ohayo Miyazaki" pour l'ensemble de son oeuvre, à "Takehiko InouÈ" (Vagabond), "Naoki Urasawa" (20th century boys) en passant par "Hiroaki Samura" (L'habitant de l'infini).

Mais aussi par les œuvres vidéoludiques de "Fumito Ueda" (Ico, Shadow of the colossus).

Ma dernière claque fut l'exposition actuelle "Transe forme" de Moebius à la fondation Cartier de Paris. 

Pour ce qui est de mes projets, je suis actuellement en phase de recherches graphiques pour une nouvelle histoire dans la veine de "La pêche à la lanterne". Mathieu Sabarly travaille en ce moment sur une première version du texte que j'ai hâte de découvrir ! Sinon je réalise toujours en parallèle des jingles TV et génériques d'émissions et suis en recherche de production pour un projet de série TV (animation 3D) intitulé "Les décalqués" en co-réalisation avec Joris Bacquet et Bastien Dubois.

 

Merci à vous !

 

Simon Moreau.

 

 

Un immense merci à Simon pour sa disponibilité, ses réponses et son talent. A suivre donc !

 

Illustrations : merci et avec l'aimable autorisation de Simon Moreau, merci aux éditions chocolat jeunesse !

 

Propos recueillis par Jean-Luc

Les oreilles de Monsieur Lapin : les illustrations !

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Quelques illustrations (la chronique se cache derrière la couverture) pour un lapin pas comme les autres aux aventures drôles et attachantes !

 

 

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Illustrations : merci et avec l'aimable autorisation des éditions 400 coups. Tous droits réservés !

 

Jean-Luc

Le sapin de Noël de Trotro

Le sapin de Noël de Trotro ; Bénédicte Guettier ; Editions Gallimard Jeunesse,
novembre 2010, 9,5 €

 

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Les fidèles l’auront reconnu, c’est l’âne de Bénédicte Guettier, le petit Trotro revient avec un très joli album en forme de sapin pour nous conter comment il va décorer le sapin que son papa va apporter. Un petit livre tout scintillant comme un sapin, totalement de saison pour les petits qui rêvent de décorer eux même le fameux sapin. C’est un petit album féérique, tout brille, tout scintille et avant d’ouvrir les paquets, découvez la joli surprise que Trotro a faite au Père Noël.

 

Scintillant de couleurs et de douceur. Un formidable sapin de Noël !

 

Joseph

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Le Prix « Terre en vue » a été attribué à:Petites et grandes histoires des animaux disparus

Nous vous en avions parlé au moment de sa sortie et nous avions adoré cet album, nous sommes très heureux de saluer son prix : Le prix "Terre en vue". 

(la couverture renvoie à la chronique et aux références utiles)

 

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Jean-Luc

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29 novembre 2010

Moby Dick - Gérard Lo Monaco et Joëlle Jolivet

Moby Dick

Joëlle JOLIVET - Gérard Lo Monaco

Gallimard Jeunesse

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Découvrez dans lire la suite l'interview des créateurs de ce travail de passionnés, publié dans la revue Citrouille n°57, qui vient d'arriver !

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Alice au pays des Merveilles

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L’histoire vous la connaissez ! Il s’agit ici du texte intégral. Pour le reste, connaissez vous vraiment Alice au  pays des Merveilles ? Bien évidemment, certains vont râler en disant que c’est encore un livre sur Alice…  oui et non, car cette fois-ci,  il est illustré par Rébecca Dautremer. Et cela change tout …

On entre doucement dans l’histoire par le texte bien évidemment : « Mange Moi »… et par l’image, les crayonnés, cette jeune fille mollement appuyée sur un canapé et d’un coup, l’ouverture sur une double page aux couleurs pâles sauf pour le personnage principal en pleine action, presque sorti de la page, un lapin pressé, en retard… et tout s’enclenche.

Rébecca Dautremer joue avec les images, les crayonnés alternent avec les couleurs, des pages sobres, simples qui donnent de la profondeur à la page, au dessin, si menu soit-il ; elle joue aussi avec le texte, les encarts de présentations, les arabesques qui s’enroulent autour du titre à chaque tête de chapitre, et qui prennent la forme d’une théière, d’une montre gousset… avec les encadrés enfermant des slogans familiers (« Mange-Moi ; bois-Moi »…) un texte qui s’effiloche au hasard d’une page pour se terminer par une lettre.

Cet album est d’abord un superbe objet grand format, bordé de couleur sombre. Sa première de couverture nous donne à voir un visage aux yeux perdus dans on ne sait quel monde imaginaire. Et puis viennent ensuite, le choix des illustrations, le choix d’un monde particulier qui au final rend merveilleusement hommage au texte de Lewis Carrol : on y retrouve la folie du texte, de certains épisodes, le fantastique de certaines situations, certaines pages laissent apparaître tout un bestiaire fantastique. La main de Rébecca Dautremer,  transforme notre imaginaire, notre vision d’Alice imprégnée des images et des couleurs de Disney pour leur rendre, leur donner une autre profondeur, une grâce différente.Une nouvelle version qui donne une furieuse envie de se plonger de nouveau dans la lecture de cette histoire. 

 

En un mot comme en cent cet album est une pure merveille d’illustrations, d’inventivité, de construction. Cet  Alice au pays des Merveilles devrait bien vite devenir et pour longtemps un classique et une référence du genre. Un magnifique cadeau pour les fêtes de fin d’année. Pour ma part, mon choix est fait : ce sera lui ! 

 

Jean-Luc

 

Alice au pays des merveilles ; Lewis Carroll , ; Illustrations : Rébecca Dautremer ; 
Editions Gautier Languereau, 24 novembre 2010, 28 €

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Mes premières découvertes : les animaux disparus ; le renard

 

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« A qui appartiennent ces yeux qui brillent dans la nuit ? « C’est la question de départ de ce très joli documentaire spiralé sur compère Renard. Pour tout savoir quand on est un un enfant qui veut tout connaître sur la vie, l’alimentation, les petits, l’espère et ses cousins. Classique désormais, mais formidablement bien fait, aux illustrations superbes avec les pages transparents qui tournent et donnent vie à la bête. A découvrir sans faute.

 

Le second lui vous entrainera à la découverte des animaux disparus avec une lampe magique, toute simple à détacher à la fin du livre qui vous permettra de plonger dans les fonds marins, de suivre les premiers oiseaux, d’observer les dinosaures… Educatif, ludique et intelligent, ce livre permet d’aborder avec les plus jeunes la question des espèces et de leur disparition avec notamment à la fin le rappel que certaines espèces aujourd’hui sont également menacées (le tigre de la fin est pile dans l’actualité : quel talent !)

 

Deux documentaires, classiques, mais formidablement bien réalisés et attractifs, à ne manquer sous aucun prétexte, pour une collection qui poursuit dans la voie de la qualité et de l’éveil à l’intelligence. A découvrir et offrir !

 

 

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Le renard ; Sylvaine Peyrols ; Editions Gallimard Jeunsse, collection Mes Premières Découvertes, octobre 2010, 8 €

 

Les animaux disparus ; Claude Delafosse , Raoul Sautai , Ute Fuhr ; Editions Gallimard Jeunsse, collection Mes Premières Découvertes, octobre 2010, 8 €

Joseph

 

Découvrez également le site formidable des découvertes Gallimard en cliquant sur le lien actif !

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24 novembre 2010

Rébecca Dautremer : Alice au pays des Merveilles

Rébecca Dautremer !

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Elle revient aujourd'hui avec une histoire éternelle et merveilleuse :
Alice au pays des Merveilles !

 


Vous êtes fans : nous aussi ! Venez découvrir l'album en librairie et pour vous donner un avant goût voici quelques petites infos et images. Belle découverte. Un immense merci à Rébecca Dautremer pour toutes ces images quelque soit leur forme !

 

 

 

Et quelques images pour vous donner envie, autorisées par l'auteur et les éditions Hachette-Gautier Languereau.

 

 

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Illustrations  et films : un très grand à l'auteur merci et avec l'aimable autorisation de Rébecca Dautremer et des éditions Gautier Languereau (merci Cécile !). Tous droits réservés !

 

 

 

Toutes les images renvoient au site de l'illustratrice, l'occasion pour vous d'en découvrir encore davantage sur son univers. N'hésitez plus ! Cliquez !

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22 novembre 2010

La pêche à la lanterne

Un très grand coup de coeur de l'équipe pour un album lumineux et magique !

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La pêche à la lanterne ; Illustrations : Simon Moreau ; Texte : Mathieu Sabarly ; Editions Chocolat Jeunesse, octobre 2010, 12 €

 

 

Il s’appelle Martin et seul la nuit il va sur son bateau faire son travail de pécheur. Seul ? Pas tout à fait, car Martin a une compagne, une amie très chère qui toutes les nuits de pêche l’accompagne et le guide, l’aide. Son amie est particulière, c’est une libellule d’un genre nouveau, entre la libellule et la luciole, et elle s’appelle Lili. Et cette Lili va illuminer les pages comme le cœur de son Martin. Et lorsque celui-ci par inadvertance va laisser un poisson vorace commettre l’irréparable, il fera tout pour lui rendre sa splendeur et lui permettre de briller très fort dans la nuit et dans nos cœurs. Cet album est magique. Les images sombres sont portées, illuminées par ce feu follet qui dans entre les vagues et les roseaux et nous entraine à la suite de Martin dans une belle histoire d’amour et d’amitié. 

 

Il faut découvrir la pêche à la lanterne !

 


Et pour vous donner encore plus envie, Simon Moreau  nous a confié quelques illustrations qui sont cachées dans lire la suite. Attention de ne pas vous laisser trop éblouir par Lili...

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La vengeance de Cornebidouille

 

Coup de cœur (c’est plus sage c’est une sorcière) pour un album tordant !

 

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Souvenez vous : « Pierre mange ta soupe ! Nan !... » Lui aussi, comme vous, pensait qu’il en était bel et bien terminé de l’insupportable de l’abominable et horriblement laide Cornebidouille. La chasse d’eau et …
Mais les sorcières ont la vie dure (nous qui travaillons dans une librairie sorcière pouvons vous le confirmer !) et celle ci particulièrement et en ressortant des toilettes la voilà bien décidée à lui faire payer cher au petit Pierre.

L’affrontement se fera dans la cuisine, où la Cornebidouille folle de rage retrouvera sa taille de géante (faut se méfier des sorcières, pas trop les énerver, sinon…). Et là non, c’est trop horrible, je n’y arrive pas, je ne peux pas vous raconter cette histoire abominable, pauvre Pierre, pauvre Cornebidouille ! Mais lequel des deux est le plus à plaindre.

 Bon tout cela pour vous dire, que la sorcière Cornebidouille nous on l’adore et que son retour nous rempli de joie et de bonne humeur. Et comme c’est un retour plus que réussi, on dit banco. Le texte sonne juste, les expressions et les noms d’oiseaux fusent entre les deux lascars ennemis jurés et nous confortablement installés on savoure sans en rater un mot et une image cette nouvelle aventure. Mais j’y pense, vous reprendrez bien un peu de soupe ?

 

A lire, offrir, pour faire des bonnes soupes de ...

 

 

 

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La Vengeance de Cornebidouille

Magali Bonniol , Pierre Bertrand

Editions l’école des loisirs, 18 novembre 2010, 12 €

 

 

 

 

 

Jean-Luc

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Miki et la fleur de lune

 

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Miki et la fleur de lune ; Stephen Mackey ; Adaptation française : Françoise Varillon ; Editions Gautier Languereau, septembre 2010, 13,5 €

 

 

Cet album est une petite merveille de douceur et de bonheur. Tout dans ce livre respire le bonheur, même au moment où l’histoire s’emballe, au cœur de la tempête, on se laisse emporter par le graphisme tout en douceur, aussi doux qu’un nuage qui nous aurait emmené dans sa course folle dans le ciel. Miki cette jolie petite fille, vit sur la banquise avec ses amis Pingouins et Ours blanc. Une nuit un étrange bâton qu’ils ont planté pour servir de tuteur pour le fil à sécher le linge, grandit et se transforme en plante grimpante (on pense très fort au haricot magique). Au matin ses amis, inquiets de ne plus la trouver vont monter à sa recherche dans un royaume étrange et merveilleux, peuplé d’insectes et de drôles de bestioles venues sauver Miki de la tempête qui menace.

Les illustrations sont magnifiques. L’ensemble dégage un sentiment de sérénité et de douceur qui ravira les plus petits mais les grands aussi.

 

Une très belle histoire, magnifiquement illustrée : une réussite !

 

 

Joseph

 

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15 novembre 2010

Le voleur de magie : Livre Deux

Le Voleur de Magie Livre Deux ; Sarah Prineas ; Traduit de l’anglais : Jean Esch ; Illustrations : Antonio Javier Caparo ; Editions Gallimard Jeunesse, novembre 2010, 13,5 €

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C’est reparti pour Conny, Sorbia, Nihil le magicien, Benet… toujours dans Wellmet la magique. Souvenez vous : dans le livre un, Conny a découvert ses talents de magiciens et a sauvé la ville d’un terrible complot. Malheureusement il a perdu pour sauver sa ville et ses amis sa locus magicalicus. Il sent pourtant qu’il doit continuer à  communiquer avec la magie. Il s’est mis à dos de plus la totalité de la communauté des magistères qui refusent en bloc sa théorie sur le fait que la magie puisse être une entité vivante, avec laquelle les magiciens communiquent.
Ses affaires se sont toutefois un peu arrangées, puisque Nihil a décidé de le croire et de le garder avec lui à Ataraxie.
Conny pense avoir trouvé un moyen de communiquer avec la magie : la pyrotechnie ! Mais comme vous le savez déjà ce n’est pas un art très en vogue et très populaire en Ataraxie notamment.

On retrouve très vite ses marques dans se second volume des aventures du petit apprenti magicien. Très vite on le suit de nouveau dans les rues de Wellmet, aux aguets des problèmes qui ne vont pas tarder à se produire. Car de nouveaux dangers guettent la ville. Des ombres noires et maléfiques attaquent la ville la nuit et transforment leurs malheureuses victimes en pierre.
La situation devient intenable. Conny bloqué par la méfiance grandissante de la duchesse, voit partir son amie Sorbia en ambassade vers la ville magique de Desh dirigée par le roi sorcier Jaggus. Et là va se produire la catastrophe…

Ce tome deux est une réelle réussite. Meilleur encore que le premier, l’auteur y donne pleine mesure de son talent pour nous entrainer dans un univers très bien construit, avec des personnages cohérents et attachants. On en découvre un peu plus sur certaines figures de l’histoire, on découvre de nouveaux lieux, de nouvelles menaces. Les ombres sont très réussies et plus qu’inquiétantes. Au journal de Nihil, toujours présent, se joignent le journal de Sorbia et les lettres de Conny. Cette alternance dans le récit qu’on avait découvert dans le premier tome, marche à plein et donne un réel plaisir de lecture.

 

Un livre deux très réussi. Si vous aimez les histoires de magie, d’apprentissage et un brin de folie et d’imagination efficace, vous allez aimer ce voleur de magie.

 

A découvrir sans tarder. Noël approche : les deux premiers tomes d’une série passionnante à ajouter sur la liste ! 

 

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Raiponce

 

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Le conte des frères Grimm est repris dans ce très bel album et nous conte l’histoire de cette jeune fille Raiponce, enlevée tout bébé à ses parents et enfermée dans une tour au cœur d’une forêt par une sorcière. Sa longue chevelure de légende permet d’accéder au sommet de la tour et un jour un beau prince surprend la sorcière et découvre son secret. La suite vous la connaissez partiellement. On est relativement loin ici du folklore de Disney et de son futur film à venir aussi réussi soit-il (à découvrir sur pièce début décembre). Une belle histoire donc, fidèle aux histoires de belles en détresse et de prince vaillant volant à leur secours. Pourtant ici c’est la belle qui aura le dernier mot. Le plus indéniable de cet album par rapport à toutes les productions labélisées Disney sont indéniablement les illustrations de Sarah Gib. Elles fourmillent de détails et ces dessins alternant la couleur aux ombres sont magnifiques. Elles font penser au  premier film de danse (le Lys de la vie ou la Danse de l’ombre de Loïe Fuller) ou aux Princesses de Michel  Ocelot.  Une réelle réussite et une très bonne surprise des éditions Gallimard à savourer et à offrir sans hésiter à tous les enfants que font rêver les contes de fées qui se terminent bien. Bravo ! 

 

 

 

Raiponce ; Sarah Gibb ; Grimm , Alison Sage (Adaptateur) , ; Traduit de l’anglais : Cécile Dutheil de la Rochère ; Editions Gallimard Jeunesse, 28 octobre 2010, 13 €

 

Joseph

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Pacôme : le train fantôme

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Le train fantôme
Jacques Duquennoy
Editions Albin Michel Jeunesse ; Collection : Pacôme le fantôme ; septembre 2010, 14,9 €

 

 Connaissez vous Pacôme le fantôme le plus délicieux du monde du livre  et ses amis ? Non ? Pourtant, c’est une star. Ses histoires ont permis à de nombreux enfants de découvrir la lecture, seuls ou accompagnés. Il est revenu en ce début d’automne 2010 avec un livre animé destiné aux plus petits.  Pacôme s’improvise en chef de train fantôme et ses quatre amis sont partants pour une super ballade (saurez vous les trouver cachés dans les wagons ?). Et c’est parti pour un grand moment d’émotions fortes : la porte cache un crocodile glouton qui vous mènera directement à l’escalier de la mort (ingénieux ce système de descente, pas très confortable mais rigolo pour nous) avant de perdre un des participants dans le grand tunnel de l’escargot, de traverser le grand canyon (de quoi vous donner la tremblote) et de terminer la course par un grand huit d’anthologie.

 

Un voyage en train fantôme décoiffant et drôle pour les plus petits amateurs de sensations qui finissent bien et qui font peur mais pas trop ! Des animations (élastiques, tirettes, cachettes...) très réussies :

Pacôme, nous on t’aime !

 

 Côme

 

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11 novembre 2010

Le nouveau Ponti est arrivé

Un auteur à l'imagination débordante et débridée. Et un nouvel album pour notre plaisir

 

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Esprits de famille, sont-tu là ?

 

 

 

 

 

 

" Elles et ils sont là, dans nos vies. Parfois dans notre chambre. Ce sont des personnes comme les autres. Quand ils arrivent, ils ne sont pas finis, pas complets. Elles et ils ont de l’influence sur nous, et réciproquement.

Qui sont-elles et ils ? Des cocktails de traits de caractère, des puzzles de défauts et de qualités. Il y a le Coeur sur la Main, le Fouilleur, le Pique-Habits, le Chouchou, le Squatteur de télécommande, l’Aîné protecteur. Comment savoir de quoi sont faits les nôtres, qui elles et ils sont vraiment ? "

 

Lisons !

 

 

Soeurs et frères, Claude Ponti, Editions l'école des loisirs, 9 novembre 2010, 21,5 €

 

 

 

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Bartiméus le retour !

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" Je suis Bartiméus ! Je suis Sakhr al-Djinn, N'Gorso le tout-puissant, le Serpent à Plumes d'argent ! Je ne me reconnais point de maître. Aussi je te somme à mon tour, petit.
Qui es-tu pour m'invoquer ? "


Souvenez vous ! C’était il y a déjà bien longtemps, un superbe livre de la collection Wiz de chez Albin Michel arrivait. Une gargouille à la face ricanante, à l’œil mauvais illustre le nouveau roman de Jonathan Stroud : l’Amulette de Samarcande.

C’est aussi la découverte d’un auteur fantastique qui va nous enchanter durant trois ans avec la découverte d’une des meilleures trilogies de fantaisie : la trilogie de Bartiméus. Jonathan Stroud met en place un univers de magie, de complots, de suspens digne des plus grands. Alors puisque les éditions Hachette le rééditent dans une nouvelle version poche (avec la couverture d'origine, ce qui est quand même beaucoup beaucoup mieux) il est temps de raviver nos souvenirs et pour ceux qui étaient trop jeunes et qui sont aujourd'hui de grands ados ou des adultes de découvrir ce petit bijou de la littérature jeunesse. 


 

La trilogie de Bartiméus ; Tome 1 : L'amulette de Samarcande ; Jonathan Stroud ; Traduit de l’anglais : Hélène Collon ; Editions Hachette, 10 novembre 2010, 6,95 €

 

 

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La trilogie de Bartiméus ; Tome 1 : L'amulette de Samarcande ; Jonathan Stroud ; Traduit de l’anglais : Hélène Collon ; Editions Albin Michel, collection Wiz, octobre 2003, 17 €

 

« Londres. XXIe siècle. La ville est envahie de sorciers qui font appel à des génies pour exaucer leurs désirs. Lorsque le célèbre djinn Bartiméus est appelé par une puissante invocation, il n'en croit pas ses yeux l'apprenti magicien, Nathaniel, est bien trop jeune pour solliciter l'aide d'un génie aussi brillant que lui De plus, cet adolescent surdoué lui ordonne d'aller voler l'Amulette de Samarcande chez le puissant Simon Lovelace.

Autant dire qu'il s'agit d'une mission suicide. Mais Bartiméus n'a pas le choix : il doit obéir. Le djinn et le magicien se trouvent alors embarqués dans une dangereuse aventure... Vendue dans vingt pays, achetée par Miramax, La Trilogie de Bartiméus mêle astucieusement univers magique, suspense et humour décapant. Ce roman brillant et extrêmement original devrait séduire un large public. »

 

 

 

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La trilogie de Bartiméus ; Tome 2 : l'Oeil du golem ; Jonathan Stroud ; Traduit de l’anglais : Hélène Collon ; Editions Albin Michel, collection Wiz,
novembre 2004, 17 €

 

 

« " Je pensais bien que tôt ou tard je me ferais à nouveau invoquer par un crétin à chapeau pointu, mais le même imbécile que la dernière fois, ça, j'étais loin de m'en douter ! " Londres, ville des magiciens et des sorciers, au XXIe siècle.

Le jeune Nathaniel connaît une ascension fulgurante au sein du gouvernement des magiciens. Sa mission la plus urgente consiste à mettre un terme aux activités de la mystérieuse Résistance, menée par Kitty et ses amis qui ne cessent de lui échapper. Alors que la pression monte, Londres se voit soudain menacée par une série d'attentats terrifiants. Est-ce la Résistance ou un danger encore plus grand ? Chargé de cette enquête périlleuse, Nathaniel est contraint de s'envoler pour Prague et d'invoquer une nouvelle fois l'énigmatique et malicieux djinn Bartiméus. »

 

 

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La trilogie de Bartiméus ; Tome 3 : La Porte de Ptolémée ; Jonathan Stroud ; Hélène Collon ; Editions Albin Michel, collection Wiz, novembre 2005, 17 €

 

 

« Londres, ville des sorciers, est en proie aux grèves et aux émeutes. Humains et démons en ont assez d'être asservis aux magiciens dédaigneux qui les exploitent et les humilient. Mais cette grande révolution pourrait bien tourner à l'apocalypse. Nathaniel, le jeune magicien ambitieux, Bartiméus, le djinn sarcastique, et Kitty, la résistante, sauront-ils surmonter leurs dissensions et unir leurs forces pour sauver Londres ? Avec plus d'un million et demi d'exemplaires vendus dans le monde, La Trilogie de Bartiméus s'impose comme une œuvre phare de la littérature fantasy. »

 

 

Et pour tous ceux qui aiment comme nous Jonathan Stroud découvrez ou redécouvrez son dernier titre paru l'an dernier. (clic sur la couverture et hop...)

 

 

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Joseph

10 novembre 2010

Harry en grand format !


Harry au départ est sorti en grand format !

 

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Editions Gallimard Jeunesse
1999 à 2007
14,5 € à  26,5 €

08 novembre 2010

Mon idiot de beau-père

Mon idiot de beau-père ; Yann Coridian ; Editions de l’école des loisirs,
collection Neuf, octobre 2010, 8 €

 

 

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Adam ! Un charmant jeune garçon, dont la vie va se retrouver bouleversée par le divorce de ses parents, mais surtout par l’apparition d’un nouveau. Le nouvel amour de sa maman : Loïc. Pour vous donner une idée de l’ambiance, cette petite phrase assassine du livre est un assez bon résumé : « Loïc est breton, mal coiffé et son prénom rime avec coliique ». Tout un programme !

Yann Coridian nous entraine une fois de plus dans l’univers de la famille, en décrivant le quotidien avec une plume féroce et précise. Rien ne lui échappe de nos petits bonheurs et de nos défauts. Et puis le livre est écrit à la première personne, ce qui nous permet confortablement installé « dans la tête » d’Adam de suivre son évolution, sa mauvaise foi, ses peurs, ses joies…

Parce que ce beau-père sur qui il vomit le premier jour où ils sont seuls ensembles, qui lit des pages journaux roses (pfff un journal de fille ?) , qui a des potes bruyants et rigolards et qui aime la mer et sa maman à lui… est-il vraiment l’ennemi qu’Adam a cru déceler dès leur première rencontre ? Et en plus, même son père à lui (le vrai !) a le portable de Loïc !

Un court roman sensible et qui fait mouche. Après le jour où mon papa a perdu son papa,  Yann Coridian  décrypte un autre pan des relations familiales avec bonheur est justesse. A découvrir !

 

Jean-Luc

 

 

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